Les spécificités de chaque cheval
Poulinières gestantes, allaitantes & foals
Les poulinières sont parmi les plus délicates à nourrir correctement, avec un double enjeu : la bonne santé de la mère, mais aussi celle du poulain.
Pendant la gestation, les besoins évoluent rapidement. Cette phase est cruciale pour que le poulain naisse en bonne santé ! Ensuite, il est parfois difficile d’accompagner correctement une mère allaitante pour qu’elle ne perde pas d’état, car les besoins sont plus importants qu’un athlète de haut niveau 🏋🏻♀️ .
Pour un suivi du début de gestation jusqu’au sevrage, la formule 4 saisons est la plus adaptée, elle permet de suivre l’évolution des besoins et des apports jusqu’à la préparation du sevrage.
📸Jolie Fleur et sa fille Némésia
Chevaux adultes de loisirs
Si tu es ici, c’est que tu te demandes si un accompagnement nutritionnel est nécessaire pour ton cheval. En effet, est souvent de coutume de penser qu’un cheval adulte de loisir n’a pas besoin de quoi que ce soit d’autre que son fourrage. Pas de poulain à nourrir, pas de croissance à assurer, pas de sport de haut niveau, pas de maladie chronique causant une perte d’état…
Et pourtant, un cheval avec des besoins classiques à faibles a autant le droit que les autres à une alimentation équilibrée ! Les carences sont en grande partie invisibles, et les impacts peuvent s’exprimer bien plus tard.
Le but, c’est de donner à chaque cheval tous les éléments dont il a besoin pour être en bonne santé le plus longtemps possible !
Pour les chevaux adultes sans besoin atypique, la formule classique, ou la formule été/hiver suffira !
📸Léa et Blue
Chevaux séniors
Perte d’état, mauvaises dents, difficultés à se déplacer, cushing, manque de muscles… nombreux sont les soucis qui peuvent atteindre nos chevaux qui prennent de l’âge.
La vieillesse est certes inévitable, mais elle n’est pas une cause de maigreur ! Les pertes d’état sont des conséquences collatérales, car l’âge impacte les besoins de nos chevaux. Elle modifie leur capacité à mastiquer, à assimiler la nourriture…
Notre rôle à leurs côtés, c’est de tout faire pour que leurs besoins évolutifs soient comblés pour les aider à vivre ces évolutions.
Selon les particularités du cheval, la formule classique ou la formule été/hiver sera adaptée.
📸Laurine et Kalia
Poulains & jeunes en croissance
L’alimentation d’un poulain en croissance se gère idéalement dès 2 mois avant son sevrage, et jusqu’à 3 ans environ. Contrairement aux croyances, un cheval en croissance ne devrait pas être moche ! Nous voyons très souvent des poulains peu harmonieux à cause de carences alimentaires, il est d’usage de mettre cela à tort sur le dos de « l’âge ingrat ».
Une alimentation adaptée pendant la croissance, c’est mettre toutes les chances de notre côté pour que le cheval grandisse bien et soit en bonne santé !
Bien sûr, la croissance continue bien au-delà de 3 ans, mais les besoins seront alors plus proches de ceux d’un cheval adulte.
Pour les poulains de moins de 18 mois, la formule 4 saisons peut être pertinente. Sinon, la formule été/hiver est idéale pour adapter la ration tous les 6 mois et suivre l’évolution des besoins.
📸Moana et moi
Chevaux de sport
Nos athlètes ont des besoins particuliers, liés à leur activité intense. A cela peuvent s’ajouter d’éventuelles sources de stress, comme les concours ou les transports.
Savais-tu que selon le type d’effort demandé, le cheval pouvait avoir besoin de différentes sources d’énergie ? L‘alimentation joue un rôle crucial pour leur donner toutes les cartes pour être au meilleur de leurs capacités sportives, mais aussi pour lutter contre les impacts potentiels du stress sur la santé du système digestif.
Le choix de la formule adaptée dépendra des conditions de vie et de travail, la formule classique peut suffire si l’activité physique et les conditions de vie sont relativement stables. Pour des évolutions saisonnières, la formule été/hiver sera plus adaptée.
📸Anne-Louise et Vivaldi
Chevaux sensibles : pathologies et reprise d'état
Fourbures chroniques, ulcères gastriques, perte d’état saisonnière, maladie piro-like, SME ou obésité… Il est parfois difficile de voir son compagnon lutter contre une maladie ou une perte d’état.
Pour ces chevaux sensibles, il est plus qu’essentiel de s’assurer qu’ils reçoivent une alimentation adaptée. L’alimentation ne peut pas toujours guérir, mais elle peut aider le cheval à lutter contre ces problématiques et à rester en état malgré tout ! Y compris pour les chevaux en surpoids.
Une alimentation adaptée doit prendre en compte les différentes sensibilités de nos chevaux. La formule sera à choisir selon les besoins du cheval, mais aussi le suivi nécessaire.
📸Kiss